La gestion du patrimoine, des finances et des projets de vie deviennent des sujets de préoccupation lorsqu’il s’agit de préparer la fin de vie. Cependant, une bonne préparation de la succession permet de soulager ses proches d’une partie des charges émotionnelles et financières. Dans cet article, nous allons expliquer de manière simple le rôle de ces deux instruments financiers : le contrat obsèques et l'assurance-vie dans le cadre de la succession.
Le contrat obsèques : organiser ses funérailles à l’avance
Le contrat obsèques permet de financer ses funérailles de son vivant. Il s’agit d’un contrat d'assurance spécifique qui garantit le paiement des frais liés à l’organisation des obsèques (funérarium, cercueil, corbillard, fleurs). Il peut être souscrit sous différentes formes, en fonction des attentes du souscripteur :
- le contrat en capital : le capital est versé à un organisme funéraire qui endosse les dépenses funéraires au moment du décès.
- le contrat en prestations : les prestations pour ses funérailles sont définies à l’avance (choix du type de cérémonie et des éléments à inclure dans l'enterrement), tandis que l’organisme funéraire se charge de tout organiser conformément aux souhaits évoqués.
Ainsi, les familles sont délestées des aspects logistiques et financiers des funérailles. De même, la manière dont on souhaite que ses funérailles se déroulent est connue à l’avance.
Cependant, les coûts peuvent être conséquents, surtout si l’on opte pour un contrat de prestations. Le capital versé ne sera pas récupéré en cas de résiliation anticipée, sauf dans certains cas exceptionnels.
L’assurance-vie : un outil pour protéger ses proches
L’assurance-vie, en revanche, n'est pas spécifiquement liée aux obsèques, mais elle constitue un moyen efficace de transmettre un capital à ses proches après son décès. Contrairement au contrat obsèques, l’assurance-vie est avant tout un produit d'épargne ou d’investissement, dont le capital peut être débloqué à tout moment et avant le décès.
Ce placement permet une transmission de patrimoine sans être soumis aux droits de succession. Le souscripteur est libre de désigner tout individu de son choix comme bénéficiaire (que ce soit au sein du cercle familial ou en dehors de celui-ci, par exemple une association). L’assurance-vie est aussi un outil intéressant d’optimisation fiscale, à condition que le contrat soit verrouillé pendant une durée minimale de 8 ans.
Toujours est-il qu’à la différence du contrat obsèques, l’assurance-vie ne prend pas en charge directement les frais funéraires.
En bref, ces instruments financiers destinés à anticiper la succession se complètent et la rédaction d’un testament peut davantage renforcer les dernières volontés relatives à la succession, bien qu’elle ne soit pas obligatoire.
